Quand l’école interdit aux enfants d’aimer leur mère

Cela se passe à Allinges, en Haute Savoie, et c’est un adhérent qui nous l’a signalé. Les enfants de l’école ont reçu ce mot : "Afin d’éviter les situations délicates pour de nombreux élèves dans l’école à l’évocation de la fête des mères ou de la fête des pères, le conseil des maîtres a décidé que ces événements ne seraient plus l’occasion d’un travail en classe quelque soit l’âge des enfants, y compris en maternelle."[1]

Ainsi, au nom du refus de la discrimination de certains, tous deviennent uniformément discriminés. Proposons donc de supprimer la projection de films en nos classes, puisqu’un ou deux élèves ont des souffrances ophtalmologiques qu’on ne saurait leur infliger. Supprimons aussi toutes les séances de sport quand un enfant est en béquilles. Arrêtons les récitations, de peur de vexer les voix chevrotantes...

Etatisé, cet égalitarisme marque la fin des identités, qui font les richesses comme les pauvretés de chacun. Pas de doute, nous sommes entrés dans l’ère de la société de masse. Une société sans père ni mère, légiférée par l’Etat seul. Et cela se passe à Allinges, en Haute Savoie.

Note
[1] http://www.lessorsavoyard.fr/Actualite/Fil_Infos_regionales/article_1824769.shtml