Accueil > "ABCD", "égalité" et autres avatars du "genre" > Sous les propos lénifiants la destruction coercitive de la famille

Sous les propos lénifiants la destruction coercitive de la famille

mardi 23 août 2016, par Espérance

Donc pas les pavés et la plage, et c’est pour le moment en Colombie, mais les publications et décrets suggèrent fortement que c’est pour bientôt chez nous. P’têt ben qu’c’est d’ja en place par endroits, qui sait ?

Comme nos idéologues ne sont pas à une incohérence près, voici la

Construction intellectuelle dans un cas mais pas dans l’autre

(référence ici)

Extraits :
La Colombie subit, depuis plusieurs années, une implantation à marche forcée du programme idéologique LGBT, notamment par le biais de la Cour constitutionnelle du pays.
(...)
Elle [Gina Parody, ministre de l’Éducation] publie en juillet une directive scolaire reprenant les principaux articles de foi du « gender » à savoir que nul ne naît homme ou femme mais qu’on le devient à la faveur d’une « construction culturelle », tout en décrétant qu’ « il est nécessaire de transformer la perception de la famille dans l’espace scolaire (…) de façon à éviter les préjugés s’appuyant sur l’existence d’un modèle conçu comme étant celui d’une famille hétérosexuelle nucléaire ».
(...)
Combien de fois avons nous entendu l’argument selon lequel « on ne vous retire aucun droit alors en quoi ça vous gêne ? » ? (...) force est de constater ici qu’elle lui retire effectivement un droit pas vraiment anecdotique : celui d’éduquer ses enfants.
(...)
Ce contre quoi luttent les Colombiens (...) n’est donc pas une « théorie » cherchant à convaincre par la justesse de ses arguments, mais une domination idéologique visant à réduire au silence tout ce qui s’opposerait à elle.
Ce qu’ils combattent, c’est aussi l’incohérence, qui est la marque des mauvaises doctrines. Ainsi la circulaire affirme qu’il faut « transformer » une « perception » de la famille et du sexe décrite comme construite de toutes pièces. C’est à dire qu’elle entend imposer, en la présentant comme une vérité absolue, une vision malléable de la famille alors même qu’elle prétend lutter, ce faisant, contre l’imposition d’un modèle absolu. À la famille traditionnelle, qualifiée du terme infâmant de « construction culturelle », on substitue la famille polyforme, qui doit pourtant bien être elle aussi une construction culturelle puisqu’il n’y a, d’après eux, aucun modèle naturel. Du coup il s’agit en définitive d’imposer de manière on ne peut plus autoritaire les canons d’une idéologie en interdisant à la pensée non-conforme le droit de cité, tandis qu’on affirme dans le même temps qu’on peut avoir la conception de la famille que l’on souhaite.

Une autre affaire en Colombie où la Cour constitutionnelle avait jugé que des élèves « transgenres » devaient pouvoir se vêtir conformément au sexe auquel ils pensaient appartenir, fait également preuve de cet illogisme total. Si le « genre » est une pure construction intellectuelle, comment quiconque peut il se sentir femme plutôt qu’homme ? À quoi correspond le fait d’être « une femme dans un corps d’homme » si le fait d’être une femme est lui même un produit de l’imagination ?

Répondre à cet article

| Plan du site | Notice légale | Suivre la vie du site RSS 2.0