Accorder les violons : une urgence !

Sur le site du HCEFH (lire Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes), je lis :
« l’orientation des élèves enferme filles et garçons dans des trajectoires déjà tracées, au détriment de l’insertion professionnelle des filles » (source)
On me souffle à l’oreille : c’est sans doute pour cela qu’en 2011 il y avait 57,6% de femmes en Licence et master contre 42,4% d’hommes. (Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Égalité entre les femmes et les hommes, les chiffres clés dans l’enseignement supérieur et la recherche, janvier 2013, p.3)
Et en 2010, 65,7% des étudiants en premières années d’études de médecine étaient des filles. (Source : Avenel C. La question de l’égalité des parcours en faculté de médecine : les conditions d’entrée à l’université des nouvelles carabines, cahiers du CERFEE 2012 https://edso.revues.org/801)
Or le « Café Pédagogique » intitulait son « expresso » du 24 janvier dernier : « Confirmé : L’Ecole préfère et surnote les filles »
(lien)
La conclusion du HCEFH
« Pour faire des personnels enseignants et d’éducation les moteurs de l’apprentissage et de l’expérience de l’égalité, le Haut Conseil à l’Egalité recommande : (…) d’élaborer un Guide pratique de la formation à l’égalité filles-garçons visant à accompagner et outiller les professionnel.le.s de l’Education nationale » me laisse perplexe : il me semble que le cri d’alarme « sauvez les garçons ! » est encore d’actualité ?